L’activité va réunir les partenaires au développement de l’écosystème du développement agricole en Afrique centrale, notamment : la CEEAC et la CEMAC avec leurs institutions spécialisées (PRASAC, CEBEVIRHA, CPAC et COREP), la CEA, les ministères sectoriels du Cameroun, les partenaires techniques et financiers (FIDA, FAO, ONUDI, PNUD, USAID, UE, BAD, Banque mondiale, PAM, BDEAC), les missions diplomatiques et coopérations (GIZ, AFD, USAID, Royaume-Uni, Suisse, Hollande, Chine, Inde, Brésil, Algérie, Vietnam, Corée du Sud, Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines, Singapour, ASEAN, Egypte, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud, Tunisie…). Les institutions de recherche (CORAF, CIRAD), les ONG (AFDI, TRIAS, FRM, AHA) et la société civile (PME d’Afrique centrale, GECAM, établissements de microfinance, banques, sociétés d’assurances) sont aussi conviées.
Un soutien capital pour assurer la transformation réussie du monde agricole
La rencontre se tient dans un contexte où la PROPAC a élaboré, avec l’appui de plusieurs partenaires de soutien, trois fiches programmes correspondant aux trois principaux axes d’intervention de l’organisation. Ces fiches programmes prévoient la participation/contribution de la PROPAC aux processus actuels, notamment la mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture familiale, l’élaboration de l’agenda du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) post-Malabo. Il y a aussi la prise en compte des problématiques telles que la résilience des systèmes alimentaires face au changement climatique, l’autonomisation économique de la femme rurale, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes entrepreneurs ruraux et les questions foncières, entre autres.
L’engagement et le soutien des partenaires attendus est capital pour assurer la transformation réussie du monde agricole et celle des millions d’acteurs dont l’existence et l’avenir en dépendent. « Il faut mobiliser tous ceux qui doivent venir au chevet de l’agriculture d’Afrique centrale en mettant les moyens. Dire que l’agriculture est une priorité ne doit pas être de vains mots. Les paysans sont une priorité. Les femmes qui sont le premier fer de lance de l’agriculture africaine sont une priorité », explique le chef de section des initiatives sous-régionales au bureau sous-régional CEA Afrique centrale, Dr. Adama Ekberg Coulibaly. « Aujourd’hui, l’organisation paysanne a un plan stratégique sur le papier. Il faut le rendre concret. Tous ceux qui se réclament de près ou de loin comme soutien de nos producteurs, de nos femmes agricultrices doivent joindre la parole aux actes et mettre les mains dans les poches pour venir au secours de ces acteurs qui travaillent encore à la daba, sans tracteurs et sans charrue », indique l’économiste senior à la CEA.
En 2021, la PROPAC a adopté un plan stratégique quinquennal avec le soutien financier et technique du FIDA et de la CEA. Le but visé : transformer le poids démographique des paysans en force économique. Les principaux axes stratégiques ont été définis en prenant en compte les éléments du contexte d’alors, notamment le projet de fusion de la CEEAC et de la CEMAC en vue d’harmoniser les interventions des deux communautés économiques régionales (CER), la pandémie du covid-19 qui a impacté le secteur agricole, le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et l’émergence des technologies avec l’utilisation des TIC dans le secteur agricole.